12 février 2011
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Le désir absolu du signe faisait taire les cicatrices qu'on expose
La joie naissante des sens communs embaumait l'héritière du don perdu
Les points se cherchaient et attendaient leur phrase
Personne n'y comprenait plus rien.
Les injonctions récalcitrantes faisaient réciter les coeurs au sang baissé,
Les cellules nerveusement oubliaient de se taire,
Personne n'y voyait plus rien.
Les cadres d'antan tenaient,
Les discours d'un jour s'éternisaient,
Les pavés se brisaient.
Je ne croyais plus en rien.
Le temps s'est présenté et je l'ai retourné
La mort m'a giflé, tu l'as récité ce texte, cette envie délirante
De revenir aux jours d'avant
Quand les mots tenaient et que l'horizon rassurait.
Maintenant les leurres empiètent sur les heures assénantes
et les flèches continuent de blesser les soldats grégaires
les sens oppressants, personne n'y comprend rien.
les échanges de vent, personne n'y reproche rien.
Alors empoche la mise d'un jour, risque la tempête et le son dissonnant
Car les hommes sont perdus et ne cherchent aucun maître.
Published by Batpopo
3 janvier 2011
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D'une attente légère
Qui noie les cris apeurés
Mon envie s'est muée
En question éternelle,
Irai-je ?
Le ferai-je ?
Lui dirai-je ?
Le lacet qui défait les aiguilles du temps
Ne me chaussent pas.
Je suis une toupie,
Qui parfois s'arrête pour plonger.
Et les secondes meurent,
Tandis que les mots s'enfuient dans leur imaginaire.
Je ne saisis plus ta réalité de statue,
J'ai acheté le ticket d'entrée au musée,
Là où les visiteurs s'étonnent et disparaissent.
Mais il me faut revenir,
Goûter à la joie
Des mains concentrées
Des envies recentrées
S'aimer soi
Se disperser dans son propre fort.
Et maintenir l'effort.
Published by Batpopo
3 janvier 2011
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Coeur ouvert, être sincère
D'une saisie, d'un geste
Recueille l'attention des étoiles naissantes.
Au détour de l'allée, j'irai
Cueillir cette liberté
A venir, à conquérir.
Un, deux
Marche avec moi.
Trois, quatre
Créé pour toi.
Pars et prends ton chemin,
Le filet de l'attente ne te retiendra
PAS.
Penser, parler
Rêver et partager.
Ecouter.
Mais RIRE et mourir.
Published by Batpopo
7 mars 2010
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Elle a chuchoté : reste à m’écouter
Je lui ai dit : raconte-moi la pieuvre, la tortue et la pirogue
Ces symboles qui portent en eux
L’histoire des ancêtres
Le savoir des sages
Ces histoires qu’on écoute
Comme des enfants crédules
Que nous ne sommes plus.
Et quand la mer monte,
Les heurts trépassent
Et le temps prend son temps.
Elle a grondé : rentre, oublie ces contes
Mais gardes en l’image incarnée
Dans les flots mobiles qui se meurent et nous échappent.
J’ai répondu : non, je veux y croire,
A tes histoires.
Qu’importe l’illusion de la vague immédiate,
Je m’endormirai avec la pieuvre, la tortue et la pirogue.
Published by Batpopo
7 mars 2010
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Le chemin est tordu
Mais on y arrivera si on fait les efforts
Nécessaires pour ne pas se proclamer forts
Mais sincères.
Le cœur amer, j’ai pensé ne pas me mêler
Aux boniments d’autorité
Pour garder mon intégrité.
Le chemin s’étend
Entre nous si la profondeur
Sort calmement sans clameur
Le chemin reste
Et les anges s’éloignent
Nous laissant seuls et indécis
Face à notre réalité mouvante
Et à nos corps hésitants.
Published by Batpopo
7 mars 2010
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Il est une force qu’on ne soupçonne pas.
Il est une peau qui s’enlève.
J’ai crevé mon cœur et mu mes espoirs
On ne vit que pour soi
On attend du dehors la délivrance qui ne vient pas
Je me déleste.
Je n’ai même plus envie de crier.
Ma vie est ailleurs et mes premiers pas sont devant moi.
A trop rire, on ne veut plus décevoir
A trop fuir, on se cogne à ce qu’on échappe.
Mes yeux, ma parole, mes mots, mes envies.
Et alors que les jugements tombent,
Les cernes se relèvent
Et Cerbère se rendort.
Je ne joue plus.
J’ai changé de peau.
Published by Batpopo
7 mars 2010
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Il est posé là
Je ne me vois pas
Tu te cherches.
Elle feint d’oublier son regard
Il scrute et ne veut pas y croire.
Ils, elles, eux,
Toi et moi.
Sans accroche ni partage,
L’indicible est entrevu.
Sans ambage ni dévoiement,
L’essentiel reste voilé.
Le langage qu’on recherche
Les mots qu’on entend
La voix qui tait,
La parole sourde.
J’ai cru aux petits arrangements
Aux défauts ennuyeux.
Et maintenant,
Je recherche la balance
Entre
Le gris d’un quotidien forcé
Le blanc d’une identité projetée.
Les histoires s’écrivent et cherchent leur fin,
Oublient leur logique ponctuée
De points éphémères et de sentences interminables.
Ils, elles, eux,
Toi et moi.
Alors désormais,
Raconte-moi ton courage
Et je défierai la page blanche
La phrase insaisissable
Et les minuscules points d’ancrage.
Published by Batpopo
7 mars 2010
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Il y a une année
Tu es parti
Et la mer m’a appelée.
Il y a une vie
Que tu as donnée
Et la mer s’est retirée.
Il y a un écho
Qui résonne
Et la mer s’est vidée.
Il y a une tristesse
Qui s’est calmée
Et la marée est montée.
Il y a une mer
Qui m’a rappelée
Et la vie est revenue.
Published by Batpopo
7 mars 2010
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Il s'en est fallu de peu.
On croit à la vie
On regarde partout
On cherche la poignée, la saisie, le geste
Qui libère.
On attend l'avenant
D'un contrat qu'on n'a pas signé.
Les heures irréelles passent,
Le terrain en friche oublié,
La terre reste morte.
L'élan des aveugles nous étourdit
On souffre de trop bien vivre.
J'ai payé le prix pour voir l'essentiel.
A l'arrière des trains courts,
Le souffle laisse les lents courir.
Tu es parti et il pleut.
Published by Batpopo
23 février 2009
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Tout est signe
D'un geste infini
Qui s'enfuit.
Tout à prendre
Dans nos vies en sursis.
Il sera temps
de faire silence
Il sera temps
de rendre vive notre mémoire
Il est déjà temps
de laisser les sirènes résonner,
d'appeler les anges empreints de toi,
d'honororer le souffle de la vie
Là où le signe chante encore.
Published by Batpopo