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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 16:51

Le désir absolu du signe faisait taire les cicatrices qu'on expose
La joie naissante des sens communs embaumait l'héritière du don perdu
Les points se cherchaient et attendaient leur phrase

Personne n'y comprenait plus rien.

Les injonctions récalcitrantes faisaient réciter les coeurs au sang baissé,
Les cellules nerveusement oubliaient de se taire,

Personne n'y voyait plus rien.

Les cadres d'antan tenaient,
Les discours d'un jour s'éternisaient,
Les pavés se brisaient.

Je ne croyais plus en rien.

Le temps s'est présenté et je l'ai retourné
La mort m'a giflé, tu l'as récité ce texte, cette envie délirante
De revenir aux jours d'avant

Quand les mots tenaient et que l'horizon rassurait.

Maintenant les leurres empiètent sur les heures assénantes
et les flèches continuent de blesser les soldats grégaires

les sens oppressants, personne n'y comprend rien.
les échanges de vent, personne n'y reproche rien.

Alors empoche la mise d'un jour, risque la tempête et le son dissonnant
Car les hommes sont perdus et ne cherchent aucun maître.

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 12:15

D'une attente légère

Qui noie les cris apeurés

Mon envie s'est muée

En question éternelle,

 

Irai-je ?

Le ferai-je ?

Lui dirai-je ?

Le lacet qui défait les aiguilles du temps

 

Ne me chaussent pas.

 

Je suis une toupie,

Qui parfois s'arrête pour plonger.

 

Et les secondes meurent,

Tandis que les mots s'enfuient dans leur imaginaire.

 

Je ne saisis plus ta réalité de statue,

J'ai acheté le ticket d'entrée au musée,

 

Là où les visiteurs s'étonnent et disparaissent.

 

Mais il me faut revenir,

Goûter à la joie

Des mains concentrées

Des envies recentrées

S'aimer soi

Se disperser dans son propre fort.

 

Et maintenir l'effort.

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 11:11

Coeur ouvert, être sincère

D'une saisie, d'un geste

 

Recueille l'attention des étoiles naissantes.

 

Au détour de l'allée, j'irai

Cueillir cette liberté

A venir, à conquérir.

 

   Un, deux

              Marche avec moi.

    Trois, quatre

              Créé pour toi.

 

Pars et prends ton chemin,

Le filet de l'attente ne te retiendra

PAS.

 

Penser, parler

Rêver et partager.

Ecouter.

                Mais RIRE et mourir.

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 19:19

Elle a chuchoté : reste à m’écouter

Je lui ai dit : raconte-moi la pieuvre, la tortue et la pirogue

 

Ces symboles qui portent en eux

L’histoire des ancêtres

Le savoir des sages

Ces histoires qu’on écoute

 

Comme des enfants crédules

Que nous ne sommes plus.

 

Et quand la mer monte,

Les heurts trépassent

Et le temps prend son temps.

 

Elle a grondé : rentre, oublie ces contes

Mais gardes en l’image incarnée

Dans les flots mobiles qui se meurent et nous échappent.

 

J’ai répondu : non, je veux y croire,

A tes histoires.

Qu’importe l’illusion de la vague immédiate,

Je m’endormirai avec la pieuvre, la tortue et la pirogue.

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 19:18

Le chemin est tordu

Mais on y arrivera si on fait les efforts

Nécessaires pour ne pas se proclamer forts

Mais sincères.

 

Le cœur amer, j’ai pensé ne pas me mêler

Aux boniments d’autorité

Pour garder mon intégrité.

 

Le chemin s’étend

Entre nous si la profondeur

Sort calmement sans clameur

 

Le chemin reste

Et les anges s’éloignent

Nous laissant seuls et indécis

Face à notre réalité mouvante

Et à nos corps hésitants.

 
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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 19:17

Il est une force qu’on ne soupçonne pas.

Il est une peau qui s’enlève.

 

J’ai crevé mon cœur et mu mes espoirs

On ne vit que pour soi

On attend du dehors la délivrance qui ne vient pas

Je me déleste.

 

Je n’ai même plus envie de crier.

Ma vie est ailleurs et mes premiers pas sont devant moi.

 

A trop rire, on ne veut plus décevoir

A trop fuir, on se cogne à ce qu’on échappe.

 

Mes yeux, ma parole, mes mots, mes envies.

Et alors que les jugements tombent,

Les cernes se relèvent

Et Cerbère se rendort.

 

Je ne joue plus.

J’ai changé de peau.

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 19:15

Il est posé là

Je ne me vois pas

Tu te cherches.

 

Elle feint d’oublier son regard

Il scrute et ne veut pas y croire.

 

Ils, elles, eux,

Toi et moi.

 

Sans accroche ni partage,

L’indicible est entrevu.

 

Sans ambage ni dévoiement,

L’essentiel reste voilé.

 

Le langage qu’on recherche

Les mots qu’on entend

 

La voix qui tait,

La parole sourde.

 

J’ai cru aux petits arrangements

Aux défauts ennuyeux.

 

Et maintenant,

 

Je recherche la balance

Entre

Le gris d’un quotidien forcé

Le blanc d’une identité projetée.

 

Les histoires s’écrivent et cherchent leur fin,

Oublient leur logique ponctuée

De points éphémères et de sentences interminables.

 

Ils, elles, eux,

Toi et moi.

 

Alors désormais,

 

Raconte-moi ton courage

Et je défierai la page blanche

La phrase insaisissable

Et les minuscules points d’ancrage.

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 19:14

Il y a une année

Tu es parti

Et la mer m’a appelée.

 

Il y a une vie

Que tu as donnée

Et la mer s’est retirée.

 

Il y a un écho

Qui résonne

Et la mer s’est vidée.

 

Il y a une tristesse

Qui s’est calmée

Et la marée est montée.

 

Il y a une mer

Qui m’a rappelée

Et la vie est revenue.

 

 
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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 19:08
Il s'en est fallu de peu.
     On croit à la vie
     On regarde partout
     On cherche la poignée, la saisie, le geste
     Qui libère.

On attend l'avenant
D'un contrat qu'on n'a pas signé.

Les heures irréelles passent,
Le terrain en friche oublié,
La terre reste morte.

L'élan des aveugles nous étourdit
On souffre de trop bien vivre.

J'ai payé le prix pour voir l'essentiel.

A l'arrière des trains courts,
Le souffle laisse les lents courir.

Tu es parti et il pleut.
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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 10:33
Tout est signe
D'un geste infini
Qui s'enfuit.
Tout à prendre
Dans nos vies en sursis.

   Il sera temps
      de faire silence
   Il sera temps
       de rendre vive notre mémoire

   Il est déjà temps
       de laisser les sirènes résonner,
       d'appeler les anges empreints de toi,
       d'honororer le souffle de la vie
Là où le signe chante encore.
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