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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 14:49
Demain est arrivé.
Les ormes oublient de s'étendre,
Les gouttes se sont effacées en vapeur de soie.
Et l'étole est tombée.

Demain, j'y ai rêvé, ça ne ressemblait pas à ça.
Ca n'était pas aussi réel.
L'imagination des contours m'a fait perdre la raison.
La fantaisie des plaisirs avait voilé l'acier responsable.

La soie n'est belle que quand le portant leste,
L'important reste.
L'hésitante avance le long de ses plis confiants,
Se tient au moiré des revers acquis
Et découvre la force des anses lisses qu'on agrippe.

Le néant des jours promis ne s'habillera pas
Et les anges assoiffés s'empresseront de le dévêtir.

La vie ne se dénude que
Pour ceux qui l'engendrent.
Et même nue, les reflets de soie restent là.

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 11:08
Les responsabilités à endosser
Les désirs à identifier
La fierté à faire tomber
Le courage à saisir
Les valeurs à combattre
La vie à vivre
Les passages à laisser mourir
Les mots à dire
Les personnes à aimer
La liberté à exercer
Les corps à faire parler
Continuer à y croire
La souffrance à oublier
Le passé à délester
La pensée à honorer
Les sentiments à ne pas rationaliser
Les erreurs à ne pas répéter
Vivre malgré, vivre avec

Le risque, la joie, l'optimisme,
La justice
Oublier de se définir
ne pas se connaître
Avancer. Marcher. Changer.
L'errance à suivre.
    La compréhension
    L'amour
Le coeur, les yeux, les mains, la peau.

Pour nous, pour la vie.
                     S'engager dans ce monde
                      Par cet être
                      Pour l'autre
                      Résister par cette voie
                      Dans cette solitude
                      Pour le même.




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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 12:25

A s’enterrer sans cesse, on entend le bruit qui court

A murmurer sans peine, on ressert l’étau qui ceint

 

La vie qui se vide

Les ailleurs qui s’échappent

 

A parler enfin, on réalise que peut-être

A écrire surtout, sur tout.

A taire ce qu’on enterre !

A vivre ce qu’on veut dire.

 

Il n’y avait plus rien qui tenait.

L’incomprise.

 

Tout était là, déjà donné.

Rien à offrir, tout à prendre.

Se laisser surprendre.

 

Les corps qui se vivent.

Les cœurs qui s’accordent.

L’air qu’on ne connaît pas encore.

 

Vogue à la marée montante

Oublie le dessin qui nous contourne,

Oublie.

 

Désamarre l’amorce fière

Déferre l’or plaqué contre ces ailes.

Lâche donc cela,

Les reflets trop brillants des antiques sculptures.

Et préfère donc cela,

La promesse des rêves imparfaits.
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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 01:57

Mais que cela coûte-t-il donc ?

Le temps de fuir.

 

Que cela coûte-t-il ?

L’impatience de ne rien dire.

 

Ça, ça ne coûte rien.

 

Avant que la rose ne pleure, fane l’épine

Et n’enrage nos élans.

 

Sachez que rien ne se cache derrière.

Je ne me dis pas, je me disperse.

Eparse, comment reprendre la garde ?

 

On m’a dit que la volonté, non.

La liberté, non. Le bonheur, sûrement pas.

Qu’il ne resterait que la lucidité.

 

Une attente sans espoir.

 

La simplicité du fou qui ne veut maîtriser aucun filet,

L’arrogance de la beauté qui s’assure ses tracés,

L’assurance mimétique, le désir éconduit, reconduit, reproduit.

La fuite du temps.

 

Chaque signe cherche son contexte

Chaque être invente sa fierté.

Que disent ces mains échaudées et fragiles ?

 

La saisie improvisée des chants qu’on ne veut plus pleurer.

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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 00:53

Il est des choses qu’on dit

Il est des proses qu’on tait.


Il y a des on-dit

Qui se cachent derrière l’assurance

La fausse intelligence.

Des sentences sans sens et sans feu.


Qui s’émeut ? se dévoile ?

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Je ne veux pas le savoir,

Je rêve de l’entrevoir.

 

Mais tout est là,

A peine susurré.

 Le jouet du soldat imite les joies à dessiner.

 Les condoléances égaient les riverains.

 Les créances s’enchaînent et s’annulent.

                        à briser.

L’impertinence rejoint les lueurs enfumées.

Ecoutons-là.

L’insolence s’élance.

Rions.

Je garde dans mes poches les farces de mon enfance,

Les désespoirs sans lendemain,

Et les lucides réveils aux matins.

 

Beaucoup mentiront.

Beaucoup s’en iront.

 

Qui restera et
criera ?

 

Elle ou lui.

Elle et lui.

Eux, nous.

            Qu’importe.

            Les cris auront un sens, les croix auront un poids.
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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 01:13

Arrête la proue de ta pirogue

Et rougis de ne pas avoir assez aimé,

D'avoir trop jugé sans apprécier la qualité de ton à côté.

Plongé dans la lie des saigneurs de rêves,

Noyé dans l'abîme des épines morales,

Tu n'as pas voulu te cogner

Aux méandres répétés d'une vie méditée.

Et si un jour tu retournes aux embruns affolés,

Quand le phare sonnera au solstice venu,

   Cours pour t'arrêter

   Et meurs d'avoir vécu.

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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 15:27
J'emprunte le sentier abattu,
Hors de votre vue,
Aux aguets pour vous plaire
A l'envers pour  me satisfaire.

        Quel masque jouer ?
        Quel rôle endosser ?

Je retourne aux bornes fissurées,
                                        concentrée.
En un semblant d'être .

La friche balise les abords de la communauté,
   
Il faut
            construire.

Alors avance et laisse sa place aux hasards.
Tu mènes la danse.
A cette marche, le pas attentif tendra
        vers de nouveaux horizons.

Le lune m'interroge,
Le ciel m'émeut de son vide.
Pas de réponse,
                    une trêve.
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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 09:16
Images à différer
Qui nous tiennent lieu de réalité,

Sonorités feutrées
Qui forment le cachet de nos acquiescements hypocrites.

Se cramponner à du réel.

Les aigles moqueurs tourbillonnent,
Les voiles voraces avancent sous leur masque.

Inverser cette pièce :
  Les stries sont à maintenir
  Mais les faces à retourner
D'un geste qui décharge de sens
Le dôme sulfureux des émotions embourbées,
Des mensonges confortables
Et des blessures volontaires.
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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 23:23

Dans l'entre-ceux de ces corps,

  ce qui ne peut être touché.

Dans l'interstice de nos vies,

  ce que l'on peut modeler.

Une tête à remplir : un projet

assez fou pour rythmer la phrase insaisissable.

Une réalité qui ne se suffit

jamais et s'échapper dans

la temporalité de l'éternité.

 REGARDEZ-MOI !

 PARLEZ DE MOI !

 et PENSEZ A MOI !

car je ne pense qu'à vous,

   regards obliques et néons

                   accablants.

J'ai compilé les fausses notes

   et consigné les mauvais musiciens.

Mais mon étoile tissante

             se défilait...

Alors, j'ai créé l'attention des lumières

Qui, dénuées des voiles éphémères,

Accentuent le contour de vos pleins.

Et ma main se maintient,

Tendue vers

L'allée des possibles étrangers.

Si tu la saisis de ta réalité de statue,

Je joindrai les chapelets funéraires

   à mes bracelets irisés,

Je romprai la ligne de marbre

  aux pointillés d'argile

Pour y mettre nos premiers instants,

Nos secondes de temps.

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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 22:36

J’y suis allée et les jours s’y sont succédés.

Je suis rentrée, portant sur mon dos

L’amer rythme imposé

De ces sociétés qui nous ferrent et nous serrent.

Le temps s’y écoule et on vide nos mots.

Les gens passent et on ne retient rien

Mais les masques, à la fin, lassent.

Et on sent le sien qui commence à coller,

Une envie de l’arracher, de s’épancher,

Enfin.

La volonté reste absente,

Alors on reste là, bien las.

Regardez bien cette signature,

La démission d’un visage qui se meurt.

Feindre est un maître mot

Un traître en peau.

Je m’y suis convenu,

Je me suis tu.

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