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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 16:51

Le désir absolu du signe faisait taire les cicatrices qu'on expose
La joie naissante des sens communs embaumait l'héritière du don perdu
Les points se cherchaient et attendaient leur phrase

Personne n'y comprenait plus rien.

Les injonctions récalcitrantes faisaient réciter les coeurs au sang baissé,
Les cellules nerveusement oubliaient de se taire,

Personne n'y voyait plus rien.

Les cadres d'antan tenaient,
Les discours d'un jour s'éternisaient,
Les pavés se brisaient.

Je ne croyais plus en rien.

Le temps s'est présenté et je l'ai retourné
La mort m'a giflé, tu l'as récité ce texte, cette envie délirante
De revenir aux jours d'avant

Quand les mots tenaient et que l'horizon rassurait.

Maintenant les leurres empiètent sur les heures assénantes
et les flèches continuent de blesser les soldats grégaires

les sens oppressants, personne n'y comprend rien.
les échanges de vent, personne n'y reproche rien.

Alors empoche la mise d'un jour, risque la tempête et le son dissonnant
Car les hommes sont perdus et ne cherchent aucun maître.

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