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2 juin 2007 6 02 /06 /juin /2007 17:23

Qui croire ?

Que nos larmes qui cèdent.

Que voir ?

Que nos veines qui s’plaignent.

 

 

L’indécis en peine s’appuie sur les amortis de sa pensée enterrée.

A le rencontrer, on se demande que faire

A s’épuiser, on résiste à sa volonté

On est toujours plein d’excuses

Et ça nous amuse, alors on continue.

 

 

Le faux rythme nous aveugle

La clarté trop bien dessinée nous perd

Et on s’oublie, on oublie.

 

 

Et puis, et puis.

Les contours flous s’attachent et défilent,

Les bruits primaires appellent et résonnent.

Alors on vit, on vit.

 

 

Sors de là et pose toi,

On aura brisé les habitudes apparentes.

On aura compris leur monde récitant.

Je m'en vais imaginer,

Marcher sur l’à côté.

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4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 21:17

Creux intrépides
   sans puissance raisonnée

Barrières érigées
  sans intime langagier

Regards déviés
  sans profondeur démentie

Insaisissable retrait
Difficulté de faire

Semblant d'être
Rêve trop réel
Pensée trop présente

      
       Une peur
          Une cadence

                Latence.

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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 20:02

A l’étincelle des cils tombés

J’ai voulu me pendre.

    Rumine et fantasme,

    Marasme et famine.

 

Je suis restée à attendre

J’ai espéré à m’y méprendre

 

Les démons vifs, les sermons creux

Répètent à prétendre.

 

Fonder l’attention des germes en jachère

Enterrer le terreau de cette vie qu’on a fui

 

Et ils tournent

Et ça monte.

 

Semblant d’un jeu qu’on n’a pas compris

Ruines d’un pont qu’on n’a pas franchi

 

Eveil d’une nuit dispersée

Carcan d’une danse contournée

 

J’ai miré l’illusion

 

Je reprends la tension.

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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 20:01

Départ : d’une réalité

 

On a eu nos histoires, on se les est racontées

On savait bien qu’il fallait les surmonter

Et continuer d’avancer.

 

Les flots passent et on continue d’être là.

Sans lasse attente vaine.

 

Nos vies à construire

avant que ne trépasse la peine

Nos rires à produire

Sans calcul sans honte

 

Ils bavardaient devant l’étendue

De leur envie

Ils s’absentaient, tout contre.

J’ai eu peur, je n’y arrivai pas.

 

On a regretté le temps passé,

On n’est pas parvenues à oublier.

 

Temps 2.

 

On continuait à bavarder,

On sentait plus le temps filer

Et on ne voyait plus nos semblables,

On restait fières

Mais amères.

 

Temps de fin.

On a voulu se poser et

Tout est allé

D’un allant sans empreint

D’un pas fuyant qui enceint

   On regardait la marée monter

   Et notre peur réfrénait notre liberté.

 

On est devenues mères, nos enfants

Nous montrent maintenant

L’irresponsabilité dans laquelle

Nous serions bien restées nous noyer.

 

On a eu nos rêves,

On a décliné nos espoirs.

 

On a cru trop tôt qu’on maîtriserait tout.

Et on s’est enfermées dans un monde

Rassurant mais froid

Plaintif, sourd et aveugle.

 

   Point d’arrivée : points inoubliés

   J’ai continué à ruminer ma vie rêvée

   Je n’ai pas osé parler

   Mes lendemains ont déchanté.

 

  

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6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 00:32

Sans préavis, sans discussion

Et l'image est faite et scellée

Sans retour et sans compromis,

L'irrégularité ne tient pas

Un lien, un lieu,

    Un groupe.

Enlisement spatial, inscription temporelle.

Où est la brèche et l'ailleurs ?

BE SAFE don't be strong

La sortie amène à l'ici

     Entre le jour d'hier

     Et la nuit d'hui.

De tous à toi

      D'eux entre nous,

Hantent l'antre de nos vies,

Enchantent le piémont de l'incertain.

Si proche du risque, pourquoi

reculer devant le gouffre des échos animés ?

          

       

             Apeurés qu'ils sont

                 sous le joug du geôlier,

            Ils ne partiront.

            Ils en pâtiront.

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6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 00:17

Où est donc ce soleil,

     cette attente aux frontières de l'immatériel ?

     Petite fille du vent tambourine

     Et marche en cadence

     Sans souci pour son ombre

     Sans apprêt pour sa suite.

                                  Avance.

Où est donc la lueur,

     le foyer des incantations et des illusions ?

Avance et frêle, elle continue de chanter,

Elle perpétue l'appel du dernier vol.

                                Ecoute.

Aux abords du diaporama effeuillé,

Tu la commentes mais tu la manques,

car tu es autant qu'elle peut.

                              Alors sois,

                                               pour toi.

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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 00:24

A l'aube braisée, il avançait,

Rêveur.

L'eût-on rappelé pour quelque pressante affaire, qu'il n'aurait pour rien au monde interrompu sa marche, comme guidé par l'appel du ruisseau enchanteur.

Le promeneur nonchalant se métamorphosait en savant obnubilé par sa quête de savoir.

Et plus il s'engageait dans la forêt, chambre secrète où tout dort encore,

Plus la mosaïque colorée et parfumée l'entourant le saisissait.

Il appréciait ce filet d'effluves

Imprégné du doux voile mystérieux

Des premières heures diffuses du jour.

Et contrairement à l'amoureux transi, il n'était point dans l'appréhension de la souffrance que va provoquer l'absence de l'être aimé.

Désormais, il savait qu'aussi loin que le mènerait son étoile,

Il garderait cloisonnée dans l'ombre de son coeur,

Cette plénitude atteinte sur le seuil du lieu séraphique.

Harmonie et douceur en étaient l'essence même. Et cette supériorité que l'on dit réservée aux dieux, il l'effleurait longuement, alors que les lueurs s'affermissant irisaient le décor somptueux.

Le vent, douce mélodie sans heurts, venait parfaire l'apothéose du nouveau dieu.

Et en son for intérieur, sa vérité se faisait entendre :

"Qu'ici commence ma trace

Car désormais

Jamais

Mon âme ne cèdera"

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4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 23:53

Qui préfère lire

   du fonds de son puits

       Les entrailles immontrables

      L'innomable qui l'assaille ?

Pas moi, pas moi.

 

Qui veut entendre

Tapi dans son lit

      L'écoeurante réalité

      Sa propre vérité ?

Pas moi, pas moi.

 

Non, donnez-moi à voir

    Mon beau miroir

    Mes reflets d'illusion

Ce que je veux être

  Mais que je ne suis pas.

 

Offrez-moi mon rêve en pâture

Faites de moi un pauvre hêtre en armure.

 

Mais surtout, enlevez l'échelle

que je ne puisse monter

Accéder aux journées désarmées

Et regarder par les lucarnes artisanes.

 

Faites plutôt que le peuple se méprenne !

Qu'il vénère l'immoral;

Plonge dans l'amoral,

Qu'il abhorre la beauté

honore la cruauté !

 

Faites de nous des spectres

De nos ruisseaux gelés

Des parasites de nos édens éprouvés.

 

Faites de nous tous des comédiens

A farcir dans l'arène humaine.

 

Et baillonez, placez au bûcher

    Celui qui danse et qui s'agite

    Celui qui s'éprouve dans ses pleurs

    Qui s'imagine que tout meurt

                                     L'acteur.

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4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 23:35

FOU

A croire nos esprits enchevêtrés, on en oublie la facette cachée
 
On dissimule nos actes timides et on se fait le relais de nos pensées inabouties
 
Des échos identiques, des gestes répétés.
 
La même rengaine, le même refrain, toujours.
 
Un nouvel élan, une situation originale, jamais.
 
Car nous sommes faits pour reproduire
 
Pas innover
 
Pour nuire
 
Pas aimer.
 
 
 
Oublier, ne pas penser.
 
Pleurer, oublier de rire.
 
Ne pas vivre pour mourir.
 
S’autodétruire.
 
 
 
Les espions m’ont appris à me déjouer de vous,
 
Vos regards comprendront
 
Que nous ne sommes que des pions.
 
Et tuer
 
Pour oublier
 
Anéantir
 
Pour régner
 
Enfin.
 
 
 
Ils me disent fou
 
Je me crois moi !
 
Ils s’imaginent rois
 
Je les vois moi !
 
 
 
Je vous hais, je vous sais maîtres. Le jeu piétine et me rend las. Le je routine me pose là.
 
Je crève de vous attendre. Je n’en peux plus !
 
Je meurs depuis l’âge tendre et ils m’observent. J’essaie de raisonner mais ils m’abaissent.
 
J’ai été éloquente, j’ai brillé, depuis ils m’ont eu.
 
 
 
La danseuse impériale nous mentait depuis son horizon.
 
Les effets théâtraux semblaient asséner une réalité mal amenée, on regrette d’y avoir cru.
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4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 17:29

A jauger l'indécis, le brouillard

de mes pensées avaient peine à se fixer.

J'ai attrapé le relais de ton rêve.

Etait-il réel ou immatériel ?

L'as-tu vécu ou as-tu voulu

le vivre ?

Sur le pont des anciennes pierres,

le démiurge harmonise les corps retrouvés.

Tu avais laissé ce mot en héritage

Tu l'avais empreint de ton image.

 

Inscrit sur la vapeur d'étoile, son

échéance était sans cesse repoussée.

Se souvenir pour revivre ?

ou avancer sans attaches ?

Ce mot, je l'ai lu, je l'ai vécu.

Je ne pouvais y répondre.

 Mes yeux appelaient à s'y fondre.

Alors je reste à l'écouter,  

 J'aime à l'incarner.

 

Comme une pièce jouée des mêmes

dialogues chaque soir,

Les variations des échos faisaient plisser

Le rideau voilant la scène de ce jour répété.

 

Du calcaire fier au sable périssable,

De la rose d'avant à l'herbe mouillée,

Tous écoutent l'encre de ton onde.

 

La perle saisie a orné ton corps d'un symbole.

Cinq lettres, ce collier, une vie.

 

Tes mots me l'ont dit.

J'ai pris mon habit de velours

Pour me fonder dans la masse commune

Et ne pas glisser sur les aspérités du décor fixé.

 

   A ta mémoire

A l'envie qui défile devant l'écran

                                           des pages arrachées

Devient l'implusion d'une cartouche sans fond

Et costume la braise de la comédie

Du masque cendré de la singularité.

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